Une maison mobile pour des mots de moi, de vous, qui ferez trois p'tits tours et vous en irez, après avoir mis trois p'tits mots si vous en avez envie
Au pied du Kilimandjaro un désert. Une étendue de terre craquelée, sèche, grise et rose à certaines heures, écrasée par un ciel sans nuages et un mont gigantesque, avec sa couronne de nuages aux heures de soleil, sans eau ni avenir. Ce désert est si chaud...
Lire la suiteLe soleil fait une grosse tache blanche sur le marbre. Deux petites filles sont assises à même le sol, sur cette tache précisément. Jambes tendues, bras écartés, dos rond, l'heure est à la paresse. Les yeux à demi clos, elles semblent rêvasser ou réfléchir...
Lire la suiteSamedi. Météo radieuse. Août tire à sa fin. Tant pis pour les bouchons. Tant pis pour la paresse. C'est une exigence. C'est une urgence, une priorité - plus qu'une détermination, un déterminisme. Ce sera celle au sable doux, une plage claire et toute...
Lire la suiteBargalèbe est colère, vague de feu, percussions caverneuses. Bargalèbe est gifles géantes, elle crache des naseaux, ses griffes acérées fendent les nuages comme les toits. Quand sa rage atroce s'éveille, elle n'a besoin d'aucune arme - elle est une arme...
Lire la suiteJe regarde cette photo et je souris. Trois petits garçons, une couverture remontée jusqu'au menton, deux peluches, un papier peint des années 70, et des couleurs qui ont viré vers le jaune et le rouge. Trois petits garçons qui ont l'air angélique, comme...
Lire la suiteDe la couleur qui glisse, de la lumière transparente, un voile blanc onctueux sur un minuscule pinceau ; un ongle, un autre, jusqu'à dix. De la couleur qui glisse, un rouge pur, intense, suave et scintillant posé, touche par touche, le tout petit orteil,...
Lire la suiteUne " camarade de théâtre " commence ainsi son intervention (j'adore) : assise parmi le public, elle gigote, chuchote, distrait ses voisins en bougonnant puis, décidée, monte un pied, puis l'autre, sur sa chaise, se lève et crie à la cantonade : "je -...
Lire la suiteRaconter un rêve furieux, un rêve fumeux, qui n'en finit pas de se mordre la queue, sombre et violet, violent parfois. Comment se le remémorer, d'abord, dans sa structure fuyante, dans son désordre spongieux, sans retomber dans la spirale du flou, dans...
Lire la suiteJ'essaie de comprendre. Faire le deuil de quelque chose, a fortiori de quelqu'un, c'est parvenir à dépasser, par la raison, par le temps, par la force de l'esprit, par l'exercice de la volonté, par l'ouverture hors de soi, de son univers, de sa douleur...
Lire la suiteJe ne sais pas, ce que ça veut dire, l'amour. Ces grands mystères, où chacun a ses réponses, en cherche, en échange. On peut multiplier les points d'interrogation, surmultiplier les réponses, les configurations, les probabilités, les combinaisons, les...
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