Le désir est sans fond - la chaleur est immense
l'espoir comme le désespoir comme aussi les termites grignotent de l'intérieur attention à l'effondrement la gravité on ne peut plus lutter quand c'est creux quand la matière n'est plus que poussière quand la sonnerie retentit quand c'est la fin le retour il faut ressortir les trains d'atterrissage si on ne veut pas s'écrabouiller s'embraser
"un lieu de peine qui pleure joyeux"
les basses résonnent socle généreux s'asseoir dessus se reposer les ailes les nerfs
les moustiques ont muté ce sont des tigres des zèbres des ours siffleurs et la démangeaison comme le désir est sans fin
les journées buggent comme un disque rayé se répètent s'étirent
L'impatience, ça ralentit les aiguilles ma p'tite dame !