Rien, ce que tu veux, n'importe quoi ou qu'importe, c'est l'été, c'est le mois de juillet, c'est le soir et il fait jour, et les villages s'habillent de musique, de photos, de gens en short qui applaudissent et dégustent des bières nouvelles, des basses dans les oreilles, des rockers new-yorkais, des lumignons et des scènes en bois. c'est la saison du farniente et des festivals, des routes de campagne où le soleil traîne des pieds, c'est la fête de la musique, des clowns, des bénévoles et des régisseurs, quand Fip se déplace de Marseille à Montréal, et c'est sympa, et c'est paisible, et dans l'Entre-deux-mers, et dans le Médoc, à Carcassone ou Avignon, à Marciac, et même à Cenon, on se dandine doucement pour pas renverser son demi.